Une Champions League au niveau plus élevé que la saison passée

Après une première édition riche en rebondissements, cette année la nouvelle formule de la Ligue des Champions semble nous réserver moins de surprises que la saison passée. Bien qu’après ces quatre premières journées de Ligue des Champions rien ne semble décidé, nous pouvons tirer quelques conclusions sur les équipes en forme, celles étonnamment en difficulté et enfin celles qui déçoivent fortement.

Parmi les équipes en grande forme on retrouve le Bayern, Arsenal et l’Inter Milan. Ces clubs sont les seuls à avoir remporté leurs 4 matchs. Si les Bavarois et les Gunners imposent un rythme de cador, il faut redimensionner les performances de l’Inter. En effet les Italiens n’ont pas affronté une seule équipe classée au-dessus de la 28e place. Il faudra donc voir s’ils sont capables de s’imposer aussi face aux grands d’Europe puisque leur calendrier va être très chargé. Ils affronteront l’Atletico Madrid, Liverpool, Arsenal et Dortmund. Quatre matchs pour prouver qu’ils sont guéris de leur finale face au PSG.

Pour ce qui est des Gunners, les Anglais font preuve d’une efficacité remarquable. Comme en témoigne leur écrasante victoire face à l’Atletico Madrid (4-0), ils ont fait preuve à chaque rencontre d’une solidité permettant de maîtriser de bout en bout leurs matchs. Les hommes d’Arteta sont les seuls à n’avoir encaissé aucun but sur ces 4 premières journées. Il faudra par la suite prouver qu’ils peuvent tenir tête aux autres grands comme le Bayern qu’ils affronteront lors de la prochaine journée.

En effet, la tâche ne sera pas simple pour Arsenal. L’ogre Bavarois roule sur tout le monde en ce début de saison. L’équipe de Kompany est la seule invaincue des 5 grands championnats depuis ce début de saison. C’est une performance d’autant plus remarquable qu’en Ligue des Champions, ils ont affronté et battu Chelsea et le PSG qui sont respectivement les champions du Monde et champions d’Europe en titre. Ces performances majuscules réalisées, qui plus est sans la présence de Musiala toujours blessé, positionnent le Bayern de Vincent Kompany comme principal favori de cette Ligue des Champions.

Les joueurs d’Arsenal s’imposent largement face à l’Atletico Madrid@

Contrairement à la saison passée, les grands clubs cette saison cherchent à gagner le plus vite possible les points assurant une qualification dans le top 8. Les cadors semblent avoir retenu les leçons de la saison dernière où des surprises comme Brest et Lille se sont hissés dans le top 8, occupant ainsi la place de gros clubs européens poussés à jouer les barrages.

Des gros qui ont du mal

Cependant, tous les cadors ne sont pas parvenus à suivre ce rythme. Chelsea et le FC Barcelone ont déjà 5 points de retard sur la tête du classement. En effet les Blues, qui ont bénéficié d’un calendrier plutôt favorable jusqu’à présent, ont perdu des points face au Bayern mais surtout face au Qarabag. Les hommes de Maresca occupent aujourd’hui la 12e place, mais vont surtout devoir affronter le FC Barcelone et Naples. S’ils veulent s’éviter un barrage, les joueurs de Chelsea devront s’imposer face à leurs concurrents directs. En effet, Barcelone a aussi démarré d’un mauvais pied sa campagne européenne. Les Catalans sont aussi à 5 points de la tête. Il est vrai qu’ils ne sont pas épargnés par les blessures, les absences de Raphinha et Lewandowski ont pesé jusqu’à présent. Toutefois il était attendu plus de la part des Espagnols, la défaite face à un PSG tout aussi décimé par les blessures qu’eux était plus qu’évitable. Enfin le nul arraché à Bruges la semaine dernière n’arrange pas leur situation. Les Barcelonais ont un calendrier plutôt favorable, ils ont à portée de main une qualification dans le top 8.

Naples étrillée 6-2 lors de son déplacement à Eindhoven

Des déceptions… presque déjà dehors.


Comme la saison passée, on retrouve des grosses équipes étonnamment sur la touche. En Italie nous retrouvons deux grosses déceptions. La première est sans doute la Juventus, qui avec 3 points occupe la 26e place. Les Turinois ont été tenus en échec par Dortmund, Villarreal et le Sporting. C’est un début très décevant notamment parce que ce sont des adversaires à la portée de la Juventus. Désormais entraînés par Spalletti, le club de la Vieille Dame dispose d’un calendrier plutôt favorable et devrait pouvoir se qualifier en barrage. Sa voisine Naples est également dans la même situation. Après un début plus que raté, lié à l’humiliation 6-2 à Eindhoven, la défaite face à Manchester City et son nul face à Francfort, les hommes d’Antonio Conte n’ont plus le droit aux faux pas. Bien que le coach italien nous ait habitué à des prestations médiocres en Ligue des Champions peu importe l’équipe qu’il entraine, le champion d’Italie en titre se doit de faire mieux après la trêve. Les Napolitains devront faire sans Kevin De Bruyne, blessé à l’ischio-jambier, mais bénéficieront du retour de Lukaku, pièce maîtresse du jeu d’Antonio Conte.

Enfin du côté français c’est l’Olympique de Marseille qui rate le coche. Après 3 défaites en 4 matchs, les hommes de De Zerbi ont un pied en dehors de la compétition. Il est vrai que leurs 3 défaites sont marquées par des faits de jeu plutôt douteux. Hormis le match face au Sporting où le carton rouge stupide d’Emerson plombe l’OM, face au Real Madrid et l’Atalanta, les Phocéens ont subi le tort de décisions arbitrales proches du scandale, notamment face à l’Atalanta. Cela fait partie du passé désormais et les Marseillais doivent regarder de l’avant. Cependant leur calendrier n’est pas de bonne augure. Ils recevront Newcastle et Liverpool et se déplaceront en Belgique pour y affronter l’Union St-Gilloise et Bruges. Aucune rencontre ne sera simple et l’OM doit presque remporter tous ses matchs pour espérer se qualifier. Il est fort probable que De Zerbi et ses joueurs aient déjà laissé filer leur ticket pour la suite de la compétition.

La principale leçon à tirer de ces quatre premières journées est sans doute la hausse du niveau d’exigence de la compétition. Les favoris ne font presque aucuns cadeaux, et les équipes qui peinent à remporter les matchs dit faciles se retrouvent très vite dos au mur comme en témoigne la Juventus ou même l’Olympique de Marseille.

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