Pas de vainqueur dans le classico néerlandais entre le PSV et l’Ajax

Dans un Philips Stadion littéralement en feu après la projection de feux d’artifice lors de l’entrée des joueurs, le PSV et l’Ajax se sont livrés bataille dans un classico néerlandais renversant. Bien que le PSV ait été l’équipe la plus dominatrice sur la rencontre, les deux géants des Pays-Bas n’ont pas su se départager. Ils se sont renvoyés la balle tour à tour pour finalement terminer sur un score de 2-2.

Classico oblige, l’ambiance était au rendez-vous et l’arbitre a même dû retarder le début du match en raison des feux d’artifice projetés par les supporters du PSV avant le coup d’envoi. C’est finalement dix minutes plus tard, une fois la fumée dissipée, que les 22 acteurs ont commencé la rencontre. D’entrée de jeu le PSV, à domicile, met le pied sur le ballon, contrôlant le tempo pendant les 10 premières minutes. Le PSV fait preuve d’une maîtrise totale avec son trio du milieu de terrain qui se trouve les yeux fermés. Ils vont d’ailleurs concrétiser ce temps fort en marquant à la 7^ème minute après un bon décalage côté droit suivi d’un centre millimétré de l’éternel Ivan Perisic pour la tête de Saibari. Dans une période largement dominée par le PSV, l’Ajax va parvenir à se procurer un pénalty lors de leur seule véritable incursion dans la surface adverse à la suite d’une faute commise par Dest. Le pénalty est transformé par Taylor à la 31^ème qui ramène les siens à 1-1. Il faut attendre la 45^ème+ 3 pour voir briller l’Ajax dans le jeu mais Kovar s’interpose devant Taylor.

Après une période sans véritable rythme ni intensité, les deux équipes les plus titrées de l’histoire du championnat vont s’adonner à une bataille physique en seconde période offrant enfin un match digne d’un classico. Les deux ennemis se livrent, laissant fuser les occasions de but des deux côtés, tantôt en la faveur du PSV (47^ème, 51^ème, 54^ème) puis de l’Ajax (56^ème, 61^ème). Les deux gardiens tiennent leur rang et maintiennent leur défense à flot. S’en suit trois grosses occasions où Gloukh (70^ème) et Saibari (77^ème et 78^ème), encore lui, sont tout près de donner l’avantage à leur équipe respective mais manquent leur dernier geste. Finalement, comme sur le premier but le PSV profite une nouvelle fois des errances de la défense ajacide en répétant le même schéma. Bon dédoublement sur l’aile droite, suivi d’un centre déposé sur la tête de Gasiorowski qui fusille Jaros à 10 minutes de la fin du terme. Ce n’est pas pour autant que l’Ajax baisse les bras, bien au contraire puisqu’ils adoptent un plan de jeu ultra offensif afin d’arracher le nul. En toute fin de match, Davy Klaassen, d’une louche toute en finesse, transmet par-dessus la défense à Gloukh, qui finit parfaitement l’action entre les jambes du gardien.

Un match qui sonne comme une fausse note pour le PSV qui n’a pas su concrétiser ses nombreuses occasions pour s’assurer la victoire alors qu’ils ont pourtant dominé la rencontre dans son ensemble. Les deux géants néerlandais se quittent donc sur un score nul, 2-2, laissant Feyenoord en tête du championnat après six journées.